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Bovins viande

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2 000 éleveurs allaitants et une filière dynamique dans la Loire

1 500 exploitations détiennent plus de 10 vaches allaitantes dans la Loire, avec une moyenne de 50 vaches. Ces exploitations regroupent 2000 éleveurs dont la moyenne d’âge est de 50 ans.

Un tiers des éleveurs allaitants a plus de 55 ans, conformément à ce qui est observé au niveau national.

On dénombre encore 1 000 « petits détenteurs » avec moins de 10 vaches allaitantes : élevages laitiers avec quelques vaches nourrices ou double actifs.

Seulement 10 % des élevages possèdent plus de 75 vaches allaitantes.

Le nombre de vaches allaitantes a diminué de 2 % en 2019 dans la Loire

On dénombre 74 500 vaches allaitantes et 54 500 vaches laitières au 31/12/2019.

Répartition du nombre de vaches allaitantes selon la race dans la Loire au 31.12.2019 (source Edei)

  • Charolaise : 51 500 (69 %)
  • Limousine : 7 800 (10 %)
  • Races Croisées : 5 700 (8 %)
  • Aubrac : 4 800 (7 %)
  • Salers : 3 900 (5 %)
  • Autres races : 800 (1 %)

La Charolaise prédomine avec 69 % des effectifs, mais elle perd du terrain face à la Limousine et à l’Aubrac, de plus en plus présentes dans le département.

On note le nombre important de vaches croisées (charolaise x autre race à viande). La Salers perd des adeptes avec 5 % des effectifs et les autres races (Blonde d’Aquitaine, Angus, Hereford, Highland,…) ne représentent au total que 1 % des vaches.

Des mâles pour l’export et des femelles pour la consommation locale

La grande majorité des mâles sont vendus entre 8 et 12 mois en broutards à un poids vif de 400 à 420 kg, à destination de l’Italie pour être engraissés en jeunes bovins. Les meilleurs veaux mâles sont vendus comme taureaux reproducteurs.

Les femelles de l’année sont vendues soit « en maigre » laitonnes de 330 à 350 kg ou engraissées en génisses de 30 mois à 3 ans selon la conformation (350 kg à 450 kg de carcasse).

50 % à 70 % des femelles nées sont conservées pour le remplacement des vaches.

Un tiers des vaches de réforme sont vendues maigres (600 à 700 kg vifs). Les 2 tiers des vaches sont engraissés sur les exploitations pour être abattues localement à un poids moyen de 420 à 450 kg de carcasse.

Les génisses et jeunes vaches de qualité supérieure peuvent être valorisées sous signe officiel de qualité en respectant un cahier des charges : Label Rouge, AOP Bœuf de Charolles, Agriculture Biologique.

Deux organisations de producteurs 

  • SICAREV Coop - Section Actis Bovins : groupement de producteurs avec 540 adhérents dans la Loire, 38 000 bovins commercialisés.
  • ELVEA : organisation de producteurs régionale non commerciale qui réunit les éleveurs et les négociants privés. Le commerce se fait de gré à gré. Environ 80 négociants adhèrent à ELVEA Rhône-Alpes. On compte 65 négociants en bovins dans le département de la Loire, adhérents ou non à ELVEA.

 

Quatre abattoirs dans la Loire

  • La Stéphanoise d’abattage – La Talaudière : 51 % SICAREV – 49 % groupe Despi (Despinasse) :

112 salariés – 74 000 bovins abattus, 35 000 tonnes

-  Abattoir de Roanne – SICAREV : 290 salariés

63 000 bovins, 25 000 tonnes – découpe 18 000 tonnes – 2 chevillards privés sur le site : Despierres et Geay.

- Abattoir de Feurs : Société Forézienne d’abattage – Ets Deveille :

35 000 bovins, 12 000 tonnes

- Abattoir de Charlieu : 2 500 tonnes, abattage de bovins destinés à la vente directe chez les éleveurs

Les GMS et les bouchers 

70 % de la viande bovine est distribuée en GMS, 20 % en restauration hors domicile et 10 % dans les boucheries. La première place de la GMS est confortée par les rayons « boucherie traditionnelle « qui proposent souvent de la viande locale et qui complètent leur offre sous forme de barquettes.

On dénombre environ 260 boucheries dans la Loire. Les bouchers proposent de la viande d’origine locale issue de bovins allaitants de conformation supérieure.

La vente directe 

Quelques éleveurs commercialisent quelques bovins par an en vente directe sous forme de caissettes, de morceaux au détail ou plats cuisinés.

Les bovins sont abattus localement et découpés dans un atelier agréé. La viande est souvent mise sous vide et étiquetée dans l’atelier. L’éleveur est en charge de rechercher les clients et d’organiser la livraison de la viande. Une plus-value intéressante permet de valoriser le temps passé. Les clients sont à la recherche de traçabilité, de circuit court et apprécient d’échanger directement avec le vendeur.

 

Et enfin 760 000 consommateurs …

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Stéphane BRISSON
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